Voyager seule en Europe: mes défis, mes avantages et mes fous rires
- Jayne LD
- 30 août
- 3 min de lecture
Quand je dis que je suis partie seule cinq semaines en Europe, les réactions sont souvent les mêmes: « Mais t’as pas eu peur?». Oui, j’ai eu peur. Mais j’ai aussi ri, galéré, mangé trop de pâtisseries, et surtout, j’ai découvert qu’être seule peut parfois te transformer en… reine des files d’attente.
Avant le départ : la Type A en action
Pourquoi le Danemark? Parce que je suis étudiante en maîtrise à FSA ULaval et j’ai trouvé un cours parfait: The Digital Edge and the Future of Businesses. Un beau mélange de business, de digital et d’intelligence artificielle. Et aussi parce que je voulais sortir de ma zone de confort: nouvelle langue, nouveau pays, nouvelle vie.
Mes peurs? Me perdre, me sentir seule, ou pire… finir avec une valise pleine de vêtements pas adaptés à la météo (spoiler: il pleut souvent).
Ma solution? La recherche. Blogues, TikTok, YouTube. Si une Danoise avait déjà parlé de ses céréales du matin, je savais où les acheter. J’avais même un budget… que j’ai respecté à peu près deux jours.
Aarhus: petite ville, grandes leçons
J’ai eu la bonne idée d’arriver quatre jours avant mes cours. Résultat: j’ai apprivoisé le décalage, mon dortoir, et j’ai découvert que la « deuxième plus grande ville du Danemark » est en fait… une petite ville. Mais charmante.
Fun fact: Aarhus pourrait presque être rebaptisée « ville des vélos ». Aux heures de pointe, on se croirait dans un défilé où tout le monde pédale… avec style et efficacité!
Le seul bémol? Les soirées où mes amis au Québec étaient encore au lit et moi déjà au troisième café au lait de ma journée. Mais j’ai trouvé des solutions: participer aux activités sociales de l’Université et me faire des amis en cours. Spoiler: ça marche.
Hambourg: moi, mes trains et mon stress
Un week-end, j’ai décidé d’aller à Hambourg. Parce que voyager en Europe, c’est facile et pas cher… enfin, surtout quand on ne décolle pas du Danemark (sinon, ça coûte un rein!).
Mon moment stressant? Les correspondances de train. Lors de chaque arrêt, j’étais convaincue que j’allais finir à Varsovie par erreur.
Finalement, tout s’est bien passé. Verdict: voyager seule, c’est aussi apprendre à se faire confiance (et à lire vite les panneaux).
Espagne et Portugal: la vie en VIP
Après Aarhus, direction l’ouest de l’Europe. Malaga, Nerja, Lisbonne, Algarve. Soleil, tapas, fado, kayak dans les grottes… le rêve.
Mais le meilleur dans tout ça? Être seule m’a transformée en cliente VIP:
Les files d’attente? Inexistantes. « Une personne? Passez par ici, madame! »
Les restos? Toujours une petite table de libre juste pour moi.
Le service? On dirait que les serveurs compatissaient. Sourires, extras, meilleures recommandations… Bref, j’étais traitée comme une reine.
Qui aurait cru que voyager seule, c’était aussi un cheat code pour éviter les files?
Le retour: dur, dur la routine
Revenir à la « vraie vie » après cinq semaines de liberté, ça a été… bizarre. J’ai eu envie de repartir direct, voire m’installer en Europe (spoiler : je ne l’ai pas encore fait, mais qui sait?).
Mon message aux étudiants qui hésitent
Voyager seule, ça fait peur. Mais c’est aussi une aventure pleine de surprises, de rencontres et de petits privilèges que tu ne soupçonnais pas. Tu vas peut-être stresser pour tes trains, mais tu vas aussi découvrir que tu peux tout gérer et profiter de la vie en VIP.
Alors mon conseil: Just do it! Prépare-toi bien, puis laisse la magie opérer.
Voyager seule ne m’a pas seulement permis de découvrir l’Europe. Ça m’a appris à me faire confiance… et à apprécier les files rapides.

















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