Pourquoi étudier à l’étranger est la meilleure décision que j’ai prise à FSA ULaval
- Mathis Labonté
- 15 sept.
- 4 min de lecture

Cet été, j’ai eu l’occasion unique de partir étudier à Hong Kong, à l’Université Baptiste de Hong Kong (HKBU), grâce à la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval (FSA ULaval), avec deux de mes meilleurs amis. Je savais que ce serait une belle aventure, mais je n’aurais jamais imaginé à quel point cette expérience allait transformer ma vision du monde. Entre les amitiés que j’ai créées, l’énergie incroyable de Hong Kong, la qualité de l’université et les voyages qui ont suivi, cette expérience restera gravée en moi pour toujours.
Les amitiés créées

Dès les premiers jours, j’ai rencontré des gens extraordinaires. Deux autres Québécois, ce qui m’a permis d’avoir un petit rappel de chez moi, mais aussi un groupe impressionnant d’étudiants venus d’un peu partout: sept Américains (du Kentucky, du Kansas, du Missouri, de la Géorgie et de la Floride), une Norvégienne, un Australien, deux Irlandaises, plusieurs étudiants britanniques et bien sûr, de nombreux étudiants chinois.

Ce mélange de cultures a donné lieu à des discussions passionnantes, des fous rires mémorables et des soirées improvisées qui resteront dans ma mémoire. Rapidement, nous formions une petite famille. Nous étions tous là pour la même raison: vivre une expérience différente, loin de chez nous. Et c’est ce qui a créé un lien si fort entre nous.
La ville de Hong Kong
Hong Kong est une ville fascinante, à la fois moderne et traditionnelle. Ce que j’ai adoré, c’est cette dualité: d’un côté, des gratte-ciels immenses, un métro impeccable et des quartiers commerçants qui bouillonnent jour et nuit; de l’autre, des temples paisibles, des marchés de rue colorés et la possibilité de s’échapper en montagne pour une randonnée.
Une des expériences les plus mémorables a été un repas au fameux restaurant Mr Wong. C’est une institution parmi les étudiants étrangers: un petit resto qui ne paie pas de mine de l’extérieur, mais où l’on est accueilli comme des rois par Mr Wong lui-même. Pas de menu, on s’assoit et la nourriture commence à arriver — des plats à l’infini et de la bière à volonté pour un prix dérisoire. L’ambiance était incroyable, bruyante, conviviale, et je me souviens encore de la générosité de ce monsieur qui avait toujours un mot sympathique pour ses clients.
C’est ça, Hong Kong: une ville où chaque journée réserve une surprise, que ce soit un paysage urbain à couper le souffle ou une rencontre improbable dans un petit restaurant.
L’université d’accueil (HKBU)

Étudier à HKBU a été une expérience académique enrichissante. Le campus est moderne et bien pensé, les professeurs passionnés et accessibles. J’ai aimé la diversité des étudiants dans mes cours: chacun apportait une perspective différente, ce qui rendait les discussions en classe très dynamiques. L’université met beaucoup d’efforts pour que les étudiants internationaux se sentent intégrés, et ça a fonctionné. Dès les premiers jours, je me suis senti à ma place. En plus des cours, HKBU organisait plusieurs activités pour nous permettre de découvrir la région et de tisser des liens entre étudiants: une visite de Macau, une journée à Disneyland avec un accès spécial Behind the scenes, une exploration de Kowloon Town et même un souper BBQ sur la plage. Ces moments partagés ont rendu l’expérience encore plus mémorable.
Je tiens aussi à souligner le rôle de ma faculté d’origine, FSA ULaval, qui a rendu cette opportunité possible grâce à son programme FSA International. Ce service accompagne les étudiants tout au long de leur projet de mobilité et facilite les échanges avec des universités partenaires comme HKBU. Sans cet encadrement, vivre une expérience aussi enrichissante aurait été beaucoup plus compliqué.
Les crédits accordés

Un point pratique à ne pas négliger: mon séjour à HKBU m’a permis d’obtenir 6 crédits qui ont été reconnus par FSA ULaval. Autrement dit, je n’ai pas seulement vécu une aventure incroyable, j’ai aussi avancé dans mon programme d’études. C’est un avantage énorme, car on revient avec de nouvelles expériences, mais sans prendre de retard académique.
Voyager en Asie après
Après mon séjour à Hong Kong, j’ai eu la chance d’explorer d’autres coins d’Asie: Séoul, Singapour et Kuala Lumpur.
Séoul m’a impressionné par son énergie, ses quartiers futuristes comme Gangnam, mais aussi ses traditions bien ancrées, visibles dans les palais et les marchés de rue.
Singapour était une ville-jardin incroyable, propre, moderne et multiculturelle, où l’on peut passer du quartier indien à Chinatown en quelques minutes.
Kuala Lumpur m’a charmé avec son mélange de cultures malaisienne, chinoise et indienne, et surtout ses tours jumelles Petronas qui dominent la ville.
Pouvoir voyager si facilement après mes études à Hong Kong a été la cerise sur le gâteau de mon séjour. Chaque destination m’a apporté une nouvelle perspective et a enrichi encore davantage mon expérience globale.
Conclusion
Mon séjour d’études à Hong Kong a été une expérience inoubliable. J’ai rencontré des gens exceptionnels venus des quatre coins du monde, découvert une ville vibrante et accueillante, étudié dans une université de grande qualité et eu l’occasion d’explorer d’autres destinations fascinantes en Asie.

Étudier à l’étranger, ce n’est pas seulement suivre des cours dans une autre université: c’est se créer une nouvelle vie, apprendre à s’adapter, à sortir de sa zone de confort, et surtout, revenir grandi et transformé.
Je remercie FSA ULaval et son programme FSA International de m’avoir permis de vivre cette aventure. Sans eux, ce projet n’aurait peut-être jamais vu le jour. Si vous êtes étudiant à FSA ULaval et que vous hésitez encore, je n’ai qu’un conseil: foncez! Vous ne regretterez jamais d’avoir saisi cette opportunité unique.
Bonus: Voici comment chanter bonne fête en mandarin 🥳






























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