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Une session en Asie: vivre et apprendre à Singapour

  • becretenola
  • 18 sept.
  • 6 min de lecture

Allô! Moi, c’est Enola. À la session d’hiver 2025, j’ai eu l’opportunité de faire une session d’échange à ESSEC Asia Pacific, campus Singapour! Ici, vous découvrirez toutes mes aventures, anecdotes, rencontres, mais aussi mes défis tout au long de mon échange!


Vous trouverez aussi quelques conseils que j’ai glissés pour vous acclimater à la vie à Singapour! Pour ce faire, j’ai découpé mon voyage en 4 parties, relatant des moments qui m’ont le plus marqué et des points clés pour s’adapter à un échange à Singapour et en Asie du Sud-Est.


Bonne lecture à vous 😉

 

1. Arrivée à Singapour


Pour être honnête et directe, ça a été l’étape la plus difficile de mon voyage. À mon avis, cette étape a été compliquée émotionnellement pour moi pour 2 raisons. Tout d’abord, j’idéalisais énormément cet échange et la ville. De ce que je savais et de ce qu’on m’avait raconté, il s’agissait d’un endroit très propre, très actif, parfaitement adapté aux étudiants, un carrefour économique au cœur de l’Asie, très sécuritaire. Bien que la plupart de ces aspects de la réputation de la ville se soient avérés, j’ai été déçue au niveau de la propreté et de l’adaptation aux étudiants. Quand je suis arrivée dans mon condominium (qui est l’une des seules options pour se loger avec les hôtels, étant donné que les HDB ne se louent que sur un bail de 6 mois minimum), j’ai été très déçue de l’état des lieux.


En arrivant dans ma chambre, j’ai trouvé de nombreux poils par terre et sur le lit, mais ce n’était pas le pire! Sur les murs de la chambre, il y avait plein de petits insectes jaunes! J’ai appris plus tard qu’il s’agissait de psoques ou « pou des livres ». C’était une réelle infestation, il y en avait littéralement sur chaque pied carré de mur dans la chambre. J’ai donc rapidement contacté mon propriétaire pour qu’il règle le problème le plus rapidement possible. Heureusement, il a fait livrer rapidement des produits très efficaces contre les insectes. D’ailleurs, deux autres de mes colocataires ont également utilisé ces produits. Par la suite, ce problème ne s’est pas reproduit (pour mon plus grand bonheur !).


La seconde raison pour laquelle le début de cet échange a été long, c’est parce que je me sentais extrêmement seule. Imaginez : emménager dans un pays et même un continent où vous ne connaissez personne, où la culture et la façon de vivre sont extrêmement différentes de ce que vous connaissez, et tout ça après avoir passé deux mois à passer du bon temps avec vos proches chaque semaine. Je me sentais vraiment seule, pas à ma place, et je m’inquiétais de ne pas me faire d’amis à l’université. En toute honnêteté, après être arrivée le jeudi matin (après un vol de nuit), je n’ai pas bougé jusqu’au dimanche. J’étais très déprimée, je ne voulais pas sortir seule, je suis simplement allée faire les courses.


Pour me relever de cette épreuve, je me suis simplement dit que je ne pouvais pas rester dans ma chambre toute la journée alors que j’étais pour la première fois dans un nouveau pays, qu’il me reste beaucoup à découvrir et que je devais profiter au maximum du temps que je passerai ici, car c’est une opportunité unique et qu’il n’y avait aucune raison que ça se passe mal si j’essayais de m’adapter, de changer ma façon de vivre et de découvrir ce que je ne connaissais pas. C’est pour ces raisons que le dimanche après mon arrivée, j’ai décidé d’aller me balader dans le centre-ville de Singapour et de visiter la place la plus iconique de ce pays: le Marina Bays Sands. Après cela et la rentrée, j'ai fait de merveilleuses rencontres qui ont bouleversé mon échange, et m'ont permis de profiter à fond du temps passé en Asie.

 

2. Adaptation à la vie singapourienne


Les Singapouriens sont très réservés, et ça se ressent dans toutes les interactions qu’on peut avoir avec eux. En général, même les formules de politesse ne sont pas utilisées. Ils sont très directs et vont droit au but, ce n’est pas du tout pour être irrespectueux, mais plus pour gagner du temps.


Par exemple, avec mes amis, nous avions pour habitude d’aller manger à la station de métro près de l’université. Pour aller chercher à manger, il n’est pas commun de dire « bonjour » ou « merci » lors de la commande. Donc, si jamais vous vous retrouvez dans cette situation où vous dites ces formules et qu’on ne vous répond pas, ce n’est pas par manque de respect, c’est simplement culturel. D’ailleurs, n’hésitez pas à aller aux food courts que vous trouverez, car on y retrouve de très bons plats de cuisines traditionnelles de toute l'Asie à très bas prix (attention tout de même aux épices fortes ^^)!


Cependant, faites surtout attention à la norme de propreté et d’hygiène du food court, si la note donnée n’est pas un A, il est peu recommandable d’y manger, au risque de tomber malade, surtout en tant qu'étranger n'étant pas adapté à la cuisine du pays.


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Aussi, il y a énormément de règles très strictes à Singapour, qui sont sévèrement punies si non respectées. Pour donner quelques exemples, il est strictement interdit de traverser quand le feu n’est pas vert pour les piétons et de traverser là où il n’y a pas de passage clouté. Si vous êtes pris sur le fait, vous pouvez écoper de 1 000$ d’amende. C’est d’ailleurs la même chose si vous jetez une gomme par terre, ou si vous touchez l’épaule de quelqu’un sans son consentement (qui peut être considéré comme une agression si la personne n’est pas à l’aise).


Alors, faites attention à vos mouvements lorsque vous serez à Singapour, et assurez-vous de ne rien faire d’illégal, même si ça peut vous paraître banal avant de faire quelque chose!

 

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Photo prise dans le métro singapourien
Photo prise dans le métro singapourien

 

Ces panneaux sont visibles partout à travers Singapour
Ces panneaux sont visibles partout à travers Singapour

3. Cours, présentations et examens finaux


À la base, ESSEC Asia Pacific – campus Singapour est un campus international d’une école française du même nom. Ainsi, la structuration et le déroulement des cours sont un mélange de la méthode française et de la méthode singapourienne. Tous les professeurs sont des professionnels et ont également des professions dans leurs domaines en parallèle.


La diversité des professeurs était une force pour apprendre à travailler différemment. Par exemple, j’avais un professeur français, un professeur indien, une professeure chinoise, un professeur singapourien et une professeure venant des Balkans. Cela va de même avec les étudiants. Dans mes classes, j’avais des étudiants qui venaient de tous les continents.


L’esprit à l’ESSEC, c’est de donner beaucoup de travaux de groupe pour deux raisons: tout d’abord, pour réfléchir ensemble, s’entraider et réviser, et aussi pour développer le réseau professionnel des étudiants. Quand vous formez les groupes, mettez-vous avec quelqu’un en qui vous avez confiance et qui est sérieux, car certaines personnes ne prennent pas la peine de travailler avec vous et vous laisseront faire tout le boulot.


Avec cela, nous avons eu de nombreuses présentations orales. Par cours, nous étions au maximum 50, ce qui laissait la place pour réaliser des présentations en groupe. Les buts étaient d’améliorer notre aisance à l’oral et de connaître nos sujets le plus précisément possible, car les professeurs posaient souvent des questions poussées. Ces présentations valaient généralement autant que l’examen final pour la moyenne générale, s'il y avait un examen final.


La semaine d’examen était particulièrement rude. Les étudiants ont en moyenne 7 cours par session et tous les examens de ces cours se déroulent la même semaine, parfois même d’affilée.



Pour certains cours, il était difficile de rendre des devoirs (études, vidéos) en même temps que l’examen, car nous devions travailler sur les deux, en plus de réviser les autres matières.


Même avec de l’organisation, tous les devoirs à rendre, présentations et examens s’enchaînent, et comme vous dépendez du travail d’équipe, cela peut retarder vos révisions. Ainsi, n’hésitez pas à commencer les travaux d’équipe tôt !

 

4. Le retour


Je me souviens des conférences prédéparts, où l’on nous avait appris que parfois le retour est aussi bousculant que l’arrivée. Je dois dire que c’est vrai! Quitter tout ce que l’on a vécu ainsi que les personnes avec qui on a passé toute une session (en sachant que plus jamais on ne vivra de la même façon au même endroit et avec les mêmes amis), c’est bouleversant! C’est comme passer du tout au rien en une minute. Adieu la routine et ses petits côtés amusants (comme la pause du midi à la station de métro), les voyages de trois jours les week-ends et les sorties en ville!


Avant de rentrer, on est partagés, parce qu’on veut revoir famille et amis, mais une fois qu’on est à la maison, on souhaiterait revenir quelques mois en arrière et profiter à fond une fois de plus de l’échange. On est nostalgique de ce qu’on vient de vivre, alors que ça fait à peine quelques jours qu’on est rentrés.

 


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