Une Corona avec ça?

La NBA suspendue pour une durée indéterminée, le Ultra Festival reporté, toutes les institutions scolaires du Québec qui cessent leurs activités… le Prolo Bar qui cancelle son dernier party??! Les astres semblent parfaitement alignés pour planifier une session à l’étranger!

Entre mes contacts Facebook qui s’inventent scientifique en sortant leur théorie farfelue sur la COVID-19 et le brouhaha des milliers d’articles de types clickbait que l'on retrouve sur tous les médias d’information, je dois vous avouer que je ne sais plus trop quoi croire. Quel sera son impact, concrètement, sur ma session en Allemagne? Kessé qui s’passe pour vrai? Car, quoi que puisse être la nature même de ce virus, les faits sont là; les voyages internationaux, si prisés et facile d’accès il n’y a de cela que quelques mois, sont désormais limités au maximum par sa faute. Moi qui avait si hâte de faire découvrir ma poutine (sans fromage hehe) sur le continent européen, me voilà bien mal parti.

Pour satisfaire ma curiosité, je tente donc de me garder le plus informé possible, dans les limites de ce qui semble réaliste. Ainsi, depuis l’arrivée de notre nouvelle ami bactérien, allez savoir pourquoi, j’étais devenu une sorte de référence dans mon entourage qui me posait des questions du genre :

- Pi Jacob, pars-tu toujours là-bas?

Une minute mon Kevin, je regarde dans ma boule de cristal pour te dire ce qui va arriver avec le virus dans le futur, je te reviens avec ma réponse… Évidemment, ce n’est pas le cas. Car si je connaissais réellement la réponse à cette question, je serais milliardaire à l’instant, me prélassant sur une plage privée de 249 personnes, sable dans la craque et Corona à la main (la bière, pas l’autre). Non, la réalité c’est que comme tout le monde, je fais face au néant en ce qui a trait à son évolution.

Rendu à ce point, je crois que je préfère cela; laisser aller les choses parce que ça ne sert tout simplement à rien de s’inquiéter. La zénitude est de mise dans une telle situation. Les choses vont finir par s’arranger d'elles-mêmes, alors aussi bien savoir réagir à cette nouvelle réalité avec un grain de sel; raison pour laquelle je suis allé me promener dans les bois pendant que la corona n'y était pas. Non seulement je ne suis pas stressé, mais j’essaie de voir le bon côté des choses : jamais effectuer une session à l’étranger n’aura eu une aussi grande valeur sentimentale dans mon esprit que depuis qu’elle est compromise.

En bref, cet article avait pour but de relativiser tout ce qui se dit par rapport au coronavirus, particulièrement par rapport à son impact sur les opportunités d’études à l’international. Les choses ont amplement le temps de s’améliorer et, quoi qu’il puisse arriver, la vie continue! Sur ce, profitez du confort de votre salon, on se voit dans les classes virtuelles.

Ciao!